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et puis voilà
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8 juillet 2007

* six, seize dix-sept, zero sept

Je l'avoue, c'est un peu moi qui ai commencé, oui je sais, c'est fou. J'ai du mal à le croire. Enfin, j'ai attendu de savoir que je pouvais le faire, j'ai attendu toute la soirée, jouant avec la cire. Et alors ma main et mon cerveau se sont dissociés.
Et puis ensuite, boh, cela ne sert à rien de raconter ça, ne soyez pas curieux. Ok, rapidemment. C'est juste pour pas que j'oublie que j'en parle ici vous savez, pour la postérité.
Un second bar ensemble, rapidemment une grenadine. Un café mal fait, et la tasse sera abandonnée je ne sais même plus où. Errer ensemble sur les bords en herbe de la rivière puis dans les rues. Un canapé rouge et une porte pas vraiment fermée. Alors finalement une pastèque assise seule sur le plan de travail, les pieds qui s'balancent, le sucre et l'eau plein la bouche et les doigts, et les yeux par la fenêtre, à discuter secretement avec le soleil levé depuis un bon moment, aussi, s'amuser tristement en comptant les minutes de son absence. Et s'endormir, je ne sais plus.
Le lendemain une glace à la noix de coco et s'étendre sur l'herbe sous l'arbre. Et disparaître du monde. Tous ces gens autour n'existaient plus, je n'étais plus rien et lui non plus, nous étions juste là à savourer si simplement ces heures. Parler pour ne dire que la vérité car dans ces moments je n'ai rien à cacher, tout se passe sans que j'ai besoin de reflechir, ma bouche et mon cerveau se dissocient. Je lui ai posé des questions aussi, puisque depuis le début je ne souhaitais qu'une chose c'était le connaître, en savoir plus. Ce qu'il est. Il m'a parlé aussi de ce que je serai et d'autres choses encore délicieuses. Et puis il a fallu quitter cette herbe si accueillante. Et se dire aurevoir avant d'être en retard. Car il y a d'autres trains à prendre.

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