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13 juillet 2007

* forget it

vous comprenez bien que je m'amuse. un fragile château de cartes sur une plage en sable. des illusions j'ai inventé en créant la mare où je me noie. la vérité je la sais. seulement sous les cils rassemblés. mais c'est encore plus effrayant. le reste du temps je fais semblant, et je me laisse porter par les remous distraits de ma noyade. mais j'en ai déjà parlé. je regarde ces yeux mais je ne peux rien leur dire. je n'ai rien à leur dire, alors nous restons silencieusement attendris, j'imagine. pendant que l'autre tremble je le fuis il s'isole. oui, il n'est jamais vraiment là. je ne le sais pas mais je l'ai compris. quand je doute alors c'est une vague encore plus amère qui roule sous ma peau tiède. je n'ai simplement pas de certitudes, comme un voyageur. avec des destinations aléatoires et changeantes, en rond je le suis. je n'ai pas réussi donner vie aux règles inscrites sur un papier d'espoirs naifs, que ma poche trouée a laissé filé. c'était lors d'une nuit longue d'un mois et demi d'insomnies. alors je ris de mon corps oublié inanimé sur le balancier d'une horloge. je dois vous dire que chaque heure elle sonne derrière mes yeux encores ouverts et elle trace du doigt, dessus et dedans, des lignes toujours plus entêtantes. ça chatouille je dirais si on me demandais ce que ça fait. sinon, je choisis de quel côté je m'endors et j'ose m'encourager parfois. dois-je faire mes exercices consciencieusement. je sais tu sais que tout ça n'est qu'un château de cartes humides installé sur un coin de bitume chaud et déchiré par le temps cruel. alors pourquoi donner de l'importance à tout ça. je sais tu sais que la vraie vie n'est pas là. et que c'est moi qui choisis. et que j'y retournerai.

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