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et puis voilà
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25 août 2007

* robe arc-en-ciel

Je réalisais pas vraiment, et. Le départ pile à l'heure, le détour, la route qu'on avale en somnolant et mi-chemin elle brise ma timidité. On arrive sous le soleil et qu'est ce que ça fait du bien. C'est beau et comme il est un peu tôt on en profite pour une petite errance des rues inconnues. Et on rejoint les assis en attente. Et face à ce décor magnifique, au ralenti le temps passe, et quelques passages musicaux me mettent plus encore l'eau à la bouche. Mouvements de masses anticipés, se rassoir et puis finalement pénétrer le lieu du crime, émerveillée et perdue, il faut se décider, nous choisissons d'être au plus près. Attendre encore mais ce n'est vraiment plus grave, et puis on parie. L'impatience monte d'un cran quand ça commence, un peu de perplexitude aussi. Ne pas y croire, c'est tellement grandiose d'être là. Savoir d'avance comme ça va être magique et fort.

J'attendais ça depuis des années. J'ai cru mourir de transcendance, et des larmes dans les yeux qu'on ne peux retenir tellement c'est fort, fort, fort. Ca commence parfaitement. Et plus ça dure et plus c'est bon. C'est magique. Elle est si belle quand je l'apperçois. Je lève parfois les yeux pour voir les étoiles ou les autres, et je danse, comme jamais. Je suis si loin du monde, si près d'elle, si profond en moi. C'est parfait. Finalement, elle s'en va, trop tôt, évidemment. Elle se fait désirer, longtemps, et nous reviens et c'est merveilleux, et je ris de son accent adorable. Et des confettis (encore !) partour dans le ciel, qui tombent dans les mains comme dans les yeux, aussi dans le décolleté et le pantalon, et qui finissent par cintiller comme des étoiles intermittentes dans le ciel noir, alors que tout le monde s'agite et que j'encaisse, immobile. La foule s'évapore doucement, je suis traumatisée, et ma tête sur le point d'exploser.

Le reste, c'est se perdre et se retrouver, la bière qui est si douce et agréable, et discuter discuter malgrè la douleur, essayer de se rapeller, de revivre un peu. Attendre, et puis s'endormir, fatiguée de tant d'émotions. Au réveil, la magie du rêve éphémère s'est dissipée. Alors je m'arrête acheter des chocolatines pour le réveil.

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