* levé de rideau
Les affaires reprennent.
Se lever le matin, c'est moi qui le réveille, c'est moi qui la sort du lit. L'aller-retour en tram, aller chercher ça pour l'emmener là-bas. Le retrouver, tous les trois dans la ville, je repars seule, la ville à vélo. Retour à la maison pour repartir encore. Bonnet et écharpe à pompons. Je suis en avance, ils arrivent, je fini ma cigarette. On s'installe dans les fauteuils, ça faisait tellement longtemps. Le noir se fait et tout commence. Il me fait penser à quelqu'un mais à qui, l'anglais qui fait du bien comme toujours. Plus d'une heure plus tard je sors toute cotonneuse. Les rues sont vides et c'est vraiment triste le lundi là-bas. C'est pas grave, mojito melon. L'energie du retour, le dernier trajet à vélo de la journée.
Je m'endors, une fois de plus, -malheureuse- car ce n'est pas suffisant. Je sais que je n'en demande pas trop pourtant.
Les coups de téléphone et les pages de l'agenda se remplissent ici et là. Ce n'est pas assez je le sais mais pourtant ça fait plaisir. La semaine prochaine comme une petite souris curieuse je vais découvrir cet univers qui m'attire. J'ai un peu (beaucoup) peur comme à chaque fois. Mais j'ai tellement hâte.