Ces mots. Surréalistes et en vrac. Comme moi.
C'est dur. Ca m'aspire. Je ne comprends pas, je suis juste les rails dans lesquels on m'a poussé. Et en avant la musique.
Une image dans la tête. Et je t'attends. Une image un peu inventée, un peu améliorée. Un peu pas vraie.
(Comme moi desfois.)
Un corps. Moi. Mon corps. Desfois je reste là à le sentir être.
(Mais c'est toi que j'aimerais sentir.)
Un corps. Toi. Ton corps. Nos corps.
Je me cache sous la couverture et ferme les paupières. Demain reste plein d'espoirs. Futiles, je sais. Mais dans ma tête. J'y crois. En toi.
Et j'ai peur. D'être décue. J'en veux déjà à mon imagination. Je ne peux jamais la retenir, elle est si folle, elle gambade dans les herbes hautes. Derrière chez moi, près de mon arbre, sous le soleil. Elle chantonne et danse et rit et court et s'en fout et ses cheveux.
(Je crois que l'hiver ne me réussit pas. C'est indéniable.)
Je rêve, j'essaye du moins, quand je peux, quand ils me laissent un peu de place pour ça.