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7 mars 2007

* les premières secondes.

Je n'ai pas (encore) de mots pour le dire. Ni pour le vivre.

Souvent je suis bien, juste bien je crois. A regarder et toucher et sentir et gouter et écouter, entendre aussi.
Parfois je compare. La plupart du temps malgrè moi. Je n'ai juste pas eu le temps de ranger mes souvenirs dans une boîte à chaussures sous le placard de ma mémoire. Alors j'ai encore en tête mots, rires, corps et regards. Même s'il en rajoute par dessus, il ne fait pas disparaître le reste, et je ne préfère pas à vrai dire. Je ne veux/peux pas le laisser prendre toute la place, il est encore un peu trop injustifié. L'autre me manque toujours, c'est comme ça, il a été trop important.
Parfois je crois que j'étouffe, poumons comprimés, air insuffisant. J'accuse la cigarette. Oui, biensur, mais seulement? Je l'accuse aussi un peu, puisque "mon ventre hurle sa présence". Et quoi d'autre?
Respirer l'air de la mer.

Et je le fais patienter un peu, aussi. Oui, je profite un peu de mon statut de fille. Parceque il me fait peur. Oui, il m'effraie. Et je me fais patienter moi-même.

(Il y a un an aujourd'hui je sombrais dans ses yeux et mon ventre et mes jambes chamalow. Je suis marquée par les dates de rien et les anniversaires de rien du tout et le temps qui passe. Alors je dis qu'il y a un an, mais au fond, bordel, qu'est ce que je peux m'en foutre. Parceque je suis loin aujourd'hui, et que tant d'eau a coulé sous mon pont, et que de toutes façons j'ai élaboré ma vengeance, c'est bon, pour ses 25 et 40 ans.)

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